Voyager à l’étranger sans se faire pirater… Par Olivia Recasens

Partir à l’étranger avec son téléphone, sa tablette ou son ordinateur portable c’est s’exposer au piratage. Ce que rappelle un document spécialement réalisé par l’Anssi, l’Autorité nationale de sécurité et de défense des systèmes d’information.

Son Passeport  de conseils aux voyageurs https://www.ssi.gouv.fr/uploads/IMG/pdf/passeport_voyageurs_anssi.pdf est destiné à tous ceux qui ont compris l’ineptie de la formule primesautière : ” De toutes façons je n’ai rien à cacher”…  Sans transporter de secrets d’Etat, qui a envie, une fois les frontières franchies, de voir son smartphone ou son ordinateur devenir totalement transparent ou être transformé en mouchard ?

Certains recommandations paraissent de prime abord évidentes, encore que… Ainsi : “Évitez de partir avec des données sensibles”, ou “gardez vos appareils supports et fichiers sur vous”, ce qui signifie qu’il vaut mieux se méfier des faux amis que sont les coffres d’hôtel, tout comme des cadeaux type clef USB offerts lors des congrès, stages, ou autres missions professionnelles. Mieux vaut  emporter sa propre clef pour d’éventuels échanges de documents, de photos ou autres, avec un partenaire commercial ou un sympathique nouvel ami… Et évidemment il faut penser à la détruire après usage. Certains conseils sont plus “sioux”, comme par exemple ne pas se ruer sur les bornes électriques libre-service pour recharger son portable ou son mobile, “elles peuvent avoir été conçues pour copier les documents à votre insu”. 

En miroir, ce petit guide de poche permet de mieux connaître les menaces d’espionnage potentielles. Les informations que nous possédons, professionnelles ou privées, méritent peut-être qu’on y fasse attention…

 

Olivia Recasens

Directrice des éditions humenSciences et responsable éditoriale de Belin Sciences et Nature au sein du groupe Humensis, auteur.

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